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Rachel Picard, l'ancienne dirigeante de la SNCF, a mis son mètre mesureur et son esprit d'entrepreneur dans le projet Proxima, qui ambitionne de concurrencer la compagnie nationale sur le marché du train à grande vitesse. Cette dernière a déjà réussi à lever 1 milliard d'euros auprès du fonds d'investissement Antin Infrastructure Partners et a commandé 12 rames de TGV au constructeur Alstom pour 850 millions d'euros.
Les premiers TGV Velvet, avec leur nez vert sapin et leur liseré rose lilas, sont déjà en test. La présence de Rachel Picard a été capitale pour décrocher le soutien des financiers, selon Jean-Marc Janaillac, ancien patron d'Air France-KLM et conseiller d'Antin.
Cependant, la concurrence sera forte. Des compagnies étrangères, comme Trenitalia et Renfé, ont connu des débuts difficiles dans le marché français. Et en France, hors de la SNCF, Rachel Picard est peut-être celle qui connaît le mieux tous les aspects du transport ferroviaire.
"Elle a une capacité incroyable à faire bouger des systèmes entiers", raconte Rachel Marouani, présidente du conseil d'administration d'Afflelou. "Surtout, elle ne se met aucune barrière". Des barrières, Rachel Picard ne supporte surtout pas qu'on lui en impose.
La suite pour Proxima et son train Velvet ? Négocier avec la SNCF de bons sillons – des créneaux horaires en langage ferroviaire – pour faire rouler ses trains entre Paris et Nantes, Rennes ou Bordeaux d'ici 2028. Entretemps, Rachel Picard aura choisi la couleur des sièges.
La présence de Rachel à la SNCF a été cruciale pour son ascension au sein du groupe. Elle est passée par Euro Disney, Frantour, Thomas Cook et enfin la filiale reine, Voyageurs SNCF, où elle pilote la stratégie du TGV en France.
"La concurrence nous suit à la trace", lance-t-elle dans un nouvel éclat de rire. Cette dernière a commencé sa carrière dans le tourisme et l'hôtellerie, puis est passée par la direction des ventes d'Euro Disney, avant de rejoindre Frantour, puis Thomas Cook.
"Un projet fou, dites-vous ? Non, moi, je trouve qu'il est plutôt raisonnable", répond-elle. Et puis franchement, elle ne se sont jamais posé la question de savoir si c'était raisonnable ou non.
Les premiers TGV Velvet, avec leur nez vert sapin et leur liseré rose lilas, sont déjà en test. La présence de Rachel Picard a été capitale pour décrocher le soutien des financiers, selon Jean-Marc Janaillac, ancien patron d'Air France-KLM et conseiller d'Antin.
Cependant, la concurrence sera forte. Des compagnies étrangères, comme Trenitalia et Renfé, ont connu des débuts difficiles dans le marché français. Et en France, hors de la SNCF, Rachel Picard est peut-être celle qui connaît le mieux tous les aspects du transport ferroviaire.
"Elle a une capacité incroyable à faire bouger des systèmes entiers", raconte Rachel Marouani, présidente du conseil d'administration d'Afflelou. "Surtout, elle ne se met aucune barrière". Des barrières, Rachel Picard ne supporte surtout pas qu'on lui en impose.
La suite pour Proxima et son train Velvet ? Négocier avec la SNCF de bons sillons – des créneaux horaires en langage ferroviaire – pour faire rouler ses trains entre Paris et Nantes, Rennes ou Bordeaux d'ici 2028. Entretemps, Rachel Picard aura choisi la couleur des sièges.
La présence de Rachel à la SNCF a été cruciale pour son ascension au sein du groupe. Elle est passée par Euro Disney, Frantour, Thomas Cook et enfin la filiale reine, Voyageurs SNCF, où elle pilote la stratégie du TGV en France.
"La concurrence nous suit à la trace", lance-t-elle dans un nouvel éclat de rire. Cette dernière a commencé sa carrière dans le tourisme et l'hôtellerie, puis est passée par la direction des ventes d'Euro Disney, avant de rejoindre Frantour, puis Thomas Cook.
"Un projet fou, dites-vous ? Non, moi, je trouve qu'il est plutôt raisonnable", répond-elle. Et puis franchement, elle ne se sont jamais posé la question de savoir si c'était raisonnable ou non.