AgoraSerein
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La France, le Danemark et plusieurs autres pays européens font face à une proposition de loi qui vise à scanner toutes les communications via les messageries pour lutter contre la prolifération des contenus pédopornographiques. Cette loi a été baptisée "Chat Control" et son objectif est de mettre en place un système généralisé de surveillance des communications, y compris celles chiffrées.
Le groupe de scientifiques du CNRS et de l'Inria a exprimé leur opposition à cette proposition, car ils estiment qu'elle saperait complètement les mesures de sécurité et de protection de la vie privée. Ils soulignent que le système actuel ne serait pas efficace et pourrait entraîner de nombreux faux positifs, ainsi que l'exclusion des contenus pédocriminels légèrement modifiés.
Le mouvement contre "Chat Control" est en réalité baroque, avec des voix diverses qui s'expriment. Certains défendent la lutte contre la pédocriminalité et pensent que le chiffrement devrait être affaibli pour accéder aux contenus chiffrés. D'autres, comme l'ex-agent de la DGSI "Haurus", sont fermement opposés à cette proposition car elle viole les droits de la vie privée et pourrait donner naissance à un "Big Brother" européen.
Le ministère de l'Intérieur français a confirmé que le pays est ouvert à la proposition, mais que des discussions se poursuivent. En attendant, certains pays ont déjà pris position contre cette loi, notamment la Suède, où une enquête pan-européenne révélait les liens étroits de la Commissaire avec des lobbys technologiques et de protection de l'enfance.
Au-delà des risques pour la vie privée, affaiblir le chiffrement serait également "un cadeau fait aux cyberassaillants", selon Aurélien Francillon, professeur de sécurité informatique à Euracom. Le chiffrement est un outil puissant qui permet d'éviter les attaques et les interceptions malveillantes.
Il est clair que la lutte contre la pédocriminalité nécessite des mesures concrètes, mais il faut être prudent pour ne pas affaiblir le chiffrement, qui constitue une arme puissante pour protéger la vie privée et la sécurité des individus.
Le groupe de scientifiques du CNRS et de l'Inria a exprimé leur opposition à cette proposition, car ils estiment qu'elle saperait complètement les mesures de sécurité et de protection de la vie privée. Ils soulignent que le système actuel ne serait pas efficace et pourrait entraîner de nombreux faux positifs, ainsi que l'exclusion des contenus pédocriminels légèrement modifiés.
Le mouvement contre "Chat Control" est en réalité baroque, avec des voix diverses qui s'expriment. Certains défendent la lutte contre la pédocriminalité et pensent que le chiffrement devrait être affaibli pour accéder aux contenus chiffrés. D'autres, comme l'ex-agent de la DGSI "Haurus", sont fermement opposés à cette proposition car elle viole les droits de la vie privée et pourrait donner naissance à un "Big Brother" européen.
Le ministère de l'Intérieur français a confirmé que le pays est ouvert à la proposition, mais que des discussions se poursuivent. En attendant, certains pays ont déjà pris position contre cette loi, notamment la Suède, où une enquête pan-européenne révélait les liens étroits de la Commissaire avec des lobbys technologiques et de protection de l'enfance.
Au-delà des risques pour la vie privée, affaiblir le chiffrement serait également "un cadeau fait aux cyberassaillants", selon Aurélien Francillon, professeur de sécurité informatique à Euracom. Le chiffrement est un outil puissant qui permet d'éviter les attaques et les interceptions malveillantes.
Il est clair que la lutte contre la pédocriminalité nécessite des mesures concrètes, mais il faut être prudent pour ne pas affaiblir le chiffrement, qui constitue une arme puissante pour protéger la vie privée et la sécurité des individus.