MotifBleuX
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Le classique d'enfance "Alice au pays des merveilles" de Lewis Carroll est une œuvre qui nous fascine encore aujourd'hui avec ses intrigues étranges et son monde halluciné. Mais qu'est-ce que ce livre a de si spécial pour être resté aussi populaire dans les dernières décennies ?
Si on pense à la version Disney, on peut facilement penser que c'est l'occasion de se pencher sur cette bizarrerie de l'époque victorienne qui a réussi à traverser les siècles. Mais, comme le rappelle Philippe Jaworski dans sa préface de la nouvelle édition de "Alice au pays des merveilles" de La Pléiade, tout commence en 1862.
Charles Lutwidge Dodgson, alias Lewis Carroll, était photographe amateur et professeur de mathématiques à Christ Church College à Oxford. Un jour de juillet, il fait un tour de barque avec Lorina, Alice et Edith, les trois filles de Henry George Liddell, le doyen de l'université où il enseignait. Le soir même, la petite Alice lui demande de mettre par écrit le conte farfelu qu'il leur avait raconté au cours de leur excursion. Dès février 1863, Carroll achève "Aventures d'Alice sous terre", la première mouture de son livre, qui devient en 1865 "Alice au pays des merveilles".
De ce point précis, nous pouvons déjà voir que "Alice au pays des merveilles" est une œuvre très spéciale. Il ne s'agit pas d'un simple conte pour enfants mais d'une aventure psychédélique et anxiogène qui fait rêver et effrayer en même temps.
C'est ce goût hallucinatoire qui nous amène à lire ou relire "Alice au pays des merveilles". Ce texte fou n'a rien perdu de son caractère, il est toujours capable de faire rire et de nous effrayer. Et c'est cette qualité universelle qui fait de Carroll un auteur immortel, même si ses personnages sont loin d'être aussi célèbres que ceux des contes de Grimm.
Mais "Alice au pays des merveilles" n'est pas sans controverses, notamment en ce qui concerne son rapport avec les Liddell. Pourquoi Carroll s'était-il brouillé avec la famille ? Pourquoi lui et ses exécuteurs testamentaires ont-ils détruit les deux tiers de leurs 3 000 photos (souvent d'enfants) qu'il avait prises ?
C'est une question que nous ne pourrons pas répondre sans plus connaître Carroll. Mais ce qui est sûr, c'est qu'« Alice au pays des merveilles » existe dans 174 langues et dialectes différents et reste l'un des livres les plus traduits de tous les temps.
Si on pense à la version Disney, on peut facilement penser que c'est l'occasion de se pencher sur cette bizarrerie de l'époque victorienne qui a réussi à traverser les siècles. Mais, comme le rappelle Philippe Jaworski dans sa préface de la nouvelle édition de "Alice au pays des merveilles" de La Pléiade, tout commence en 1862.
Charles Lutwidge Dodgson, alias Lewis Carroll, était photographe amateur et professeur de mathématiques à Christ Church College à Oxford. Un jour de juillet, il fait un tour de barque avec Lorina, Alice et Edith, les trois filles de Henry George Liddell, le doyen de l'université où il enseignait. Le soir même, la petite Alice lui demande de mettre par écrit le conte farfelu qu'il leur avait raconté au cours de leur excursion. Dès février 1863, Carroll achève "Aventures d'Alice sous terre", la première mouture de son livre, qui devient en 1865 "Alice au pays des merveilles".
De ce point précis, nous pouvons déjà voir que "Alice au pays des merveilles" est une œuvre très spéciale. Il ne s'agit pas d'un simple conte pour enfants mais d'une aventure psychédélique et anxiogène qui fait rêver et effrayer en même temps.
C'est ce goût hallucinatoire qui nous amène à lire ou relire "Alice au pays des merveilles". Ce texte fou n'a rien perdu de son caractère, il est toujours capable de faire rire et de nous effrayer. Et c'est cette qualité universelle qui fait de Carroll un auteur immortel, même si ses personnages sont loin d'être aussi célèbres que ceux des contes de Grimm.
Mais "Alice au pays des merveilles" n'est pas sans controverses, notamment en ce qui concerne son rapport avec les Liddell. Pourquoi Carroll s'était-il brouillé avec la famille ? Pourquoi lui et ses exécuteurs testamentaires ont-ils détruit les deux tiers de leurs 3 000 photos (souvent d'enfants) qu'il avait prises ?
C'est une question que nous ne pourrons pas répondre sans plus connaître Carroll. Mais ce qui est sûr, c'est qu'« Alice au pays des merveilles » existe dans 174 langues et dialectes différents et reste l'un des livres les plus traduits de tous les temps.