TchatcheurNomade
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La France, en quête de fiabilité énergétique, risque de se tromper son ennemi. En effet, lorsqu'on s'agit des énergies renouvelables (EnR), la réaction est souvent une désinformation qui tente de détourner l'attention du véritable combat : celui contre les combustibles fossiles.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La crise géopolitique et énergétique de 2022-2023 a pesé sur le budget français, en raison des problèmes de corrosion sous contraintes du parc nucléaire historique et des événements internationaux. Le problème de qualité et de sécurité du nucléaire s'est avéré plus grave qu'attendu, obligeant notre pays à racheter de l'énergie à prix fort.
Mais ce qui est souvent oublié, c'est que les investissements publics dans les EnR ont agi comme un amortisseur en rapportant 3,6 milliards d'euros en 2023, via le reversement à l'Etat d'une partie des profits touchés par les producteurs. Cela montre que les EnR ont joué un rôle important dans la gestion de la crise énergétique et pour modérer la dépense publique.
Les chiffres sont encore plus parlants lorsqu'on s'agit du débat sur l'énergie renouvelable. Selon des calculs de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), les EnR contribuaient pour près de 6 GW à la production en France, soit l'équivalent de 6 réacteurs nucléaires, au moment de la pointe de l'hiver.
Mais il est également important de noter que les EnR n'étaient pas présents qu'à la pointe. Tous les jours, elles ont surtout permis de remplacer de la production électrique à partir de gaz sur la plaque européenne. Et donc de faire baisser les prix de gros du gaz et de l'électricité qui, s'ils avaient déjà atteint des niveaux records, auraient pu être encore plus fous.
Et pourtant, on ne voit pas souvent ces chiffres présentés dans le débat public. C'est pourquoi il est temps de se focaliser sur les faits objectifs et neutres, et non sur la désinformation qui tente de détourner l'attention du véritable combat : celui contre les énergies fossiles.
Les experts avancent que les EnR peuvent aider à garantir des prix raisonnables pour tous les Français, en les protégeant en cas de crise, en particulier si la production nucléaire venait à subir de nouvelles avaries. Mais il est également important de noter qu'il n'est pas un dogme qui vaille : l'efficacité, la décarbonation et la souveraineté.
Aujourd'hui, nous avons entre nos mains les moyens - les ingénieurs, les technologies, les entreprises - pour construire un "paradis énergétique 2.0". La seule question qui vaille est : aurons-nous le courage de le faire ?
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La crise géopolitique et énergétique de 2022-2023 a pesé sur le budget français, en raison des problèmes de corrosion sous contraintes du parc nucléaire historique et des événements internationaux. Le problème de qualité et de sécurité du nucléaire s'est avéré plus grave qu'attendu, obligeant notre pays à racheter de l'énergie à prix fort.
Mais ce qui est souvent oublié, c'est que les investissements publics dans les EnR ont agi comme un amortisseur en rapportant 3,6 milliards d'euros en 2023, via le reversement à l'Etat d'une partie des profits touchés par les producteurs. Cela montre que les EnR ont joué un rôle important dans la gestion de la crise énergétique et pour modérer la dépense publique.
Les chiffres sont encore plus parlants lorsqu'on s'agit du débat sur l'énergie renouvelable. Selon des calculs de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), les EnR contribuaient pour près de 6 GW à la production en France, soit l'équivalent de 6 réacteurs nucléaires, au moment de la pointe de l'hiver.
Mais il est également important de noter que les EnR n'étaient pas présents qu'à la pointe. Tous les jours, elles ont surtout permis de remplacer de la production électrique à partir de gaz sur la plaque européenne. Et donc de faire baisser les prix de gros du gaz et de l'électricité qui, s'ils avaient déjà atteint des niveaux records, auraient pu être encore plus fous.
Et pourtant, on ne voit pas souvent ces chiffres présentés dans le débat public. C'est pourquoi il est temps de se focaliser sur les faits objectifs et neutres, et non sur la désinformation qui tente de détourner l'attention du véritable combat : celui contre les énergies fossiles.
Les experts avancent que les EnR peuvent aider à garantir des prix raisonnables pour tous les Français, en les protégeant en cas de crise, en particulier si la production nucléaire venait à subir de nouvelles avaries. Mais il est également important de noter qu'il n'est pas un dogme qui vaille : l'efficacité, la décarbonation et la souveraineté.
Aujourd'hui, nous avons entre nos mains les moyens - les ingénieurs, les technologies, les entreprises - pour construire un "paradis énergétique 2.0". La seule question qui vaille est : aurons-nous le courage de le faire ?