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Le désarmement du Hamas, "une question très exagérée", selon Gershon Baskin.
Gershon Baskin, un négociateur israélien expérimenté, a exprimé sa opinion sur le désarmement du Hamas lors d'une entrevue avec notre correspondante en Israël, Frédérique Misslin. Selon lui, la question du désarmement est loin d'être centrale dans les efforts de paix à Gaza.
"Le désarmement est une question très exagérée", a-t-il déclaré. "Tout le monde crie parce que le Hamas descend dans la rue avec des armes. Mais regardons la réalité en face. Ils n'ont plus d'armée. Ils n'ont pas d'armes lourdes. Ils n'ont pas de chars. Ils n'ont pas d'artillerie. Ils ont peut-être quelques roquettes, mais très peu. Ils ont quelques lance-roquettes. Ils ne constituent pas une menace."
Selon Gershon Baskin, la priorité devrait être donnée à la création d'une nouvelle gouvernance à Gaza et à l'établissement d'une force de police palestinienne pour maintenir l'ordre et la sécurité dans le territoire. "Nous devons comprendre qu'il y a plus de deux millions de personnes à Gaza qui veulent vivre", a-t-il dit. "Elles ne veulent pas d'une guerre civile à Gaza. Une fois qu'un nouveau gouvernement palestinien sera en place et prendra les choses en main, qu'une force de police palestinienne sera mise en place et prendra les choses en main, et qu'il y aura une présence internationale à Gaza, alors les médiateurs pourront exiger du Hamas qu'il désarme."
L'Union européenne (UE) envisage également de fournir des financements et son expertise pour aider à désarmer le Hamas, selon un document consulté par l'AFP. Les États membres devraient "évaluer et explorer les moyens de financer et de fournir une expertise pour le désarmement" à Gaza.
Le rôle de l'UE dans la paix à Gaza sera discuté lors du Conseil des ministres de la défense (CSM) le 20 octobre à Luxembourg.
Gershon Baskin, un négociateur israélien expérimenté, a exprimé sa opinion sur le désarmement du Hamas lors d'une entrevue avec notre correspondante en Israël, Frédérique Misslin. Selon lui, la question du désarmement est loin d'être centrale dans les efforts de paix à Gaza.
"Le désarmement est une question très exagérée", a-t-il déclaré. "Tout le monde crie parce que le Hamas descend dans la rue avec des armes. Mais regardons la réalité en face. Ils n'ont plus d'armée. Ils n'ont pas d'armes lourdes. Ils n'ont pas de chars. Ils n'ont pas d'artillerie. Ils ont peut-être quelques roquettes, mais très peu. Ils ont quelques lance-roquettes. Ils ne constituent pas une menace."
Selon Gershon Baskin, la priorité devrait être donnée à la création d'une nouvelle gouvernance à Gaza et à l'établissement d'une force de police palestinienne pour maintenir l'ordre et la sécurité dans le territoire. "Nous devons comprendre qu'il y a plus de deux millions de personnes à Gaza qui veulent vivre", a-t-il dit. "Elles ne veulent pas d'une guerre civile à Gaza. Une fois qu'un nouveau gouvernement palestinien sera en place et prendra les choses en main, qu'une force de police palestinienne sera mise en place et prendra les choses en main, et qu'il y aura une présence internationale à Gaza, alors les médiateurs pourront exiger du Hamas qu'il désarme."
L'Union européenne (UE) envisage également de fournir des financements et son expertise pour aider à désarmer le Hamas, selon un document consulté par l'AFP. Les États membres devraient "évaluer et explorer les moyens de financer et de fournir une expertise pour le désarmement" à Gaza.
Le rôle de l'UE dans la paix à Gaza sera discuté lors du Conseil des ministres de la défense (CSM) le 20 octobre à Luxembourg.