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"La France, une nation qui connaît le prix Nobel mais non sa valeur économique : l'hypocrisie des choix éducatifs"
Le troisième Français à recevoir le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, Philippe Aghion, ne tarit pas d'éloges sur le modèle éducatif finlandais. Des programmes standardisés, une gestion décentralisée des écoles, un nombre limité d'élèves par classe, des professeurs bien payés et respectés. Une approche qui semble être loin de celles que l'on trouve en France, où l'éducation est souvent considérée comme optionnelle et tardive.
Un faible attrait pour la discipline
La France connaît un niveau moyen désolant à l'âge adulte, y compris chez ses responsables politiques. Selon une étude de la Banque de France en 2023, notre pays n'atteint même pas la moyenne de l'OCDE en matière d'éducation financière. C'est un mal qui semble être profondément enraciné dans nos choix éducatifs.
Une approche théorique et trop centrée sur les thèmes sociaux
En France, on enseigne souvent "la sociologie de l'économie" plutôt que l'économie elle-même. On parle d'inégalités, de justice sociale, d'État providence, mais sans leur contrepoint concret : comment se crée la richesse, comment fonctionne un marché, comment épargner, investir ou comprendre l'effet des taux d'intérêt ? Peu de Français connaissent même la loi des intérêts composés, considérée par Einstein comme la 8e merveille du monde.
Un État qui attend tout
Deuxième racine du mal, cet État qui "taxe, subventionne, régule" et dont on attend tout. L'entêtement français à maintenir un système de retraite par répartition est aujourd'hui fragilisé par l'évolution de la démographie. On observe un court-termisme préoccupant : l'État gère les urgences sans vision de croissance.
Les solutions
Philippe Aghion propose une réforme de sa doctrine économique pour stopper le déclin de notre pays. Il suggère de lever les barrières, notamment en matière d'éducation, afin que puissent émerger des nouvelles générations d'économistes et d'innovateurs. Il est temps de remettre en question nos choix éducatifs et de faire place à une approche plus concrete et centrée sur la croissance économique.
Le troisième Français à recevoir le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, Philippe Aghion, ne tarit pas d'éloges sur le modèle éducatif finlandais. Des programmes standardisés, une gestion décentralisée des écoles, un nombre limité d'élèves par classe, des professeurs bien payés et respectés. Une approche qui semble être loin de celles que l'on trouve en France, où l'éducation est souvent considérée comme optionnelle et tardive.
Un faible attrait pour la discipline
La France connaît un niveau moyen désolant à l'âge adulte, y compris chez ses responsables politiques. Selon une étude de la Banque de France en 2023, notre pays n'atteint même pas la moyenne de l'OCDE en matière d'éducation financière. C'est un mal qui semble être profondément enraciné dans nos choix éducatifs.
Une approche théorique et trop centrée sur les thèmes sociaux
En France, on enseigne souvent "la sociologie de l'économie" plutôt que l'économie elle-même. On parle d'inégalités, de justice sociale, d'État providence, mais sans leur contrepoint concret : comment se crée la richesse, comment fonctionne un marché, comment épargner, investir ou comprendre l'effet des taux d'intérêt ? Peu de Français connaissent même la loi des intérêts composés, considérée par Einstein comme la 8e merveille du monde.
Un État qui attend tout
Deuxième racine du mal, cet État qui "taxe, subventionne, régule" et dont on attend tout. L'entêtement français à maintenir un système de retraite par répartition est aujourd'hui fragilisé par l'évolution de la démographie. On observe un court-termisme préoccupant : l'État gère les urgences sans vision de croissance.
Les solutions
Philippe Aghion propose une réforme de sa doctrine économique pour stopper le déclin de notre pays. Il suggère de lever les barrières, notamment en matière d'éducation, afin que puissent émerger des nouvelles générations d'économistes et d'innovateurs. Il est temps de remettre en question nos choix éducatifs et de faire place à une approche plus concrete et centrée sur la croissance économique.