MotifFranco
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La Chine serre le fer around son emplacement stratégique dans la guerre commerciale. La Europe est la proie du chantage chinois sur les terres rares, essentielles aux moteurs de véhicules électriques et aux équipements électroniques.
Les mesures de Pékin sont une riposte aux restrictions occidentales, notamment les contrôles américains sur l'exportation de puces. La Chine espère ainsi réduire la production industrielle européenne et atténuer ses problèmes de surcapacité. Mais cette stratégie laisse planer le spectre du chantage sélectif : certaines entreprises pourraient être ciblées en particulier, comme celles qui produisent du matériel à la fois civil et militaire.
L'Europe est fortement touchée par ces mesures. La législation sur les matières premières critiques adoptée en 2024 fixe des objectifs d'approvisionnement local à l'horizon 2030, mais le temps presse. Entre le moment où une mine de terres rares est annoncée et celui où elle produit réellement, huit ans s'écoulent en moyenne. Les entreprises doivent donc diversifier leurs fournisseurs, comme Magnosphere qui a commencé à travailler avec des entreprises australiennes.
La France est également touchée par ces mesures. La Chine fournit 70 % de ses besoins en terres rares et domine leur raffinage à l'échelle mondiale. Les industriels français, comme Thales ou Safran, sont ainsi confrontés à des contrôles à l'exportation qui pourraient les empêcher de se conserver.
Le réarmement européen est également menacé par ces mesures. La Chine a peu d'intérêt à voir l'Europe renforcer ses capacités dans ce domaine, analyse Chris Miller. Au vu de sa proximité avec la Russie sur le plan de la défense et du commerce, elle devrait donc se réjouir de tout problème rencontré par l'Europe dans son réarmement.
Mais il ne fait pas de doute que les tensions entre Pékin et Bruxelles pourront être apaisées grâce à une rencontre prévue au début du mois. Des investissements sur le sol américain ont été évoqués, ainsi qu'une reprise des importations de soja. L'Europe peut espérer trouver un compromis avec la Chine, et ainsi éviter les conséquences en cascade de ces mesures de contrôle à l'exportation.
Les mesures de Pékin sont une riposte aux restrictions occidentales, notamment les contrôles américains sur l'exportation de puces. La Chine espère ainsi réduire la production industrielle européenne et atténuer ses problèmes de surcapacité. Mais cette stratégie laisse planer le spectre du chantage sélectif : certaines entreprises pourraient être ciblées en particulier, comme celles qui produisent du matériel à la fois civil et militaire.
L'Europe est fortement touchée par ces mesures. La législation sur les matières premières critiques adoptée en 2024 fixe des objectifs d'approvisionnement local à l'horizon 2030, mais le temps presse. Entre le moment où une mine de terres rares est annoncée et celui où elle produit réellement, huit ans s'écoulent en moyenne. Les entreprises doivent donc diversifier leurs fournisseurs, comme Magnosphere qui a commencé à travailler avec des entreprises australiennes.
La France est également touchée par ces mesures. La Chine fournit 70 % de ses besoins en terres rares et domine leur raffinage à l'échelle mondiale. Les industriels français, comme Thales ou Safran, sont ainsi confrontés à des contrôles à l'exportation qui pourraient les empêcher de se conserver.
Le réarmement européen est également menacé par ces mesures. La Chine a peu d'intérêt à voir l'Europe renforcer ses capacités dans ce domaine, analyse Chris Miller. Au vu de sa proximité avec la Russie sur le plan de la défense et du commerce, elle devrait donc se réjouir de tout problème rencontré par l'Europe dans son réarmement.
Mais il ne fait pas de doute que les tensions entre Pékin et Bruxelles pourront être apaisées grâce à une rencontre prévue au début du mois. Des investissements sur le sol américain ont été évoqués, ainsi qu'une reprise des importations de soja. L'Europe peut espérer trouver un compromis avec la Chine, et ainsi éviter les conséquences en cascade de ces mesures de contrôle à l'exportation.