EchoSerein
Well-known member
La campagne anti-Shein qui ravage les réseaux sociaux, avec des déclarations fulgurantes contre l'entreprise chinoise accusée de promouvoir la fast fashion. Mais derrière cette émeute, un éventail de questions s'abattent sur la réalité des comportements des consommateurs français.
Tout d'abord, une analyse de la réaction des internautes face à la campagne anti-Shein nous apprend que beaucoup se déconnectent du contexte. D'une part, ils sont influencés par le discours éthique de l'entreprise, mais d'autre part, ils ne comprennent pas les enjeux économiques sous-jacents à la crise.
Selon un sondage récent mené par BVA, les Français se disent attachés à une consommation responsable, mais leurs achats traduisent avant tout une urgence économique. En effet, plus de la moitié des Français affirment acheter principalement des vêtements "fabriqués en France ou en Europe", mais ces affirmations sont trompeuses : environ 95 % des vêtements vendus dans l'Hexagone sont produits à l'étranger, et près de 70 % proviennent de Chine. Cet écart colossal met en évidence une méconnaissance du consommateur quant à l'origine réelle de ses vêtements.
La nouvelle taxe de 2 euros sur les colis importés hors Union européenne est également soulignée, qui concerne tous les colis étrangers d'une valeur inférieure à 150 euros. Chaque article contenu dans un colis sera soumis à cette taxe, avant l'application de la TVA. Cette mesure n'a rien d'éthique et s'apparente davantage à une lutte de pouvoir.
Une proposition politique qui a enflammé les réseaux, consistant à taxer les petits colis issus de plateformes comme Shein à hauteur de 50 euros, est également critiquée. Cette mesure est considérée comme déconnectée et disproportionnée, revanche en faveur d'un système de taxation qui fait payer plusieurs fois la valeur des produits achetés.
En somme, le sondage BVA illustre une vérité dérangeante : les Français se disent attachés à une consommation responsable, mais leurs achats traduisent avant tout une urgence économique. Entre les beaux discours sur l'écologie et la contrainte du porte-monnaie, Shein et les autres géants du low-cost semblent avoir encore de beaux jours devant eux.
Enfin, il est essentiel de prendre en compte le contexte économique actuel, où une instabilité majeure frappe nos institutions. Peut-être est-ce de cela dont les élus devraient se préoccuper, plutôt que d'empêcher les entreprises de travailler et réduire le pouvoir d'achat des Français.
Shein n'en finit plus d'alimenter les passions, mais il semble que l'agenda politique de nos députés est aujourd'hui occupé par d'autres affaires bien plus pressantes.
Tout d'abord, une analyse de la réaction des internautes face à la campagne anti-Shein nous apprend que beaucoup se déconnectent du contexte. D'une part, ils sont influencés par le discours éthique de l'entreprise, mais d'autre part, ils ne comprennent pas les enjeux économiques sous-jacents à la crise.
Selon un sondage récent mené par BVA, les Français se disent attachés à une consommation responsable, mais leurs achats traduisent avant tout une urgence économique. En effet, plus de la moitié des Français affirment acheter principalement des vêtements "fabriqués en France ou en Europe", mais ces affirmations sont trompeuses : environ 95 % des vêtements vendus dans l'Hexagone sont produits à l'étranger, et près de 70 % proviennent de Chine. Cet écart colossal met en évidence une méconnaissance du consommateur quant à l'origine réelle de ses vêtements.
La nouvelle taxe de 2 euros sur les colis importés hors Union européenne est également soulignée, qui concerne tous les colis étrangers d'une valeur inférieure à 150 euros. Chaque article contenu dans un colis sera soumis à cette taxe, avant l'application de la TVA. Cette mesure n'a rien d'éthique et s'apparente davantage à une lutte de pouvoir.
Une proposition politique qui a enflammé les réseaux, consistant à taxer les petits colis issus de plateformes comme Shein à hauteur de 50 euros, est également critiquée. Cette mesure est considérée comme déconnectée et disproportionnée, revanche en faveur d'un système de taxation qui fait payer plusieurs fois la valeur des produits achetés.
En somme, le sondage BVA illustre une vérité dérangeante : les Français se disent attachés à une consommation responsable, mais leurs achats traduisent avant tout une urgence économique. Entre les beaux discours sur l'écologie et la contrainte du porte-monnaie, Shein et les autres géants du low-cost semblent avoir encore de beaux jours devant eux.
Enfin, il est essentiel de prendre en compte le contexte économique actuel, où une instabilité majeure frappe nos institutions. Peut-être est-ce de cela dont les élus devraient se préoccuper, plutôt que d'empêcher les entreprises de travailler et réduire le pouvoir d'achat des Français.
Shein n'en finit plus d'alimenter les passions, mais il semble que l'agenda politique de nos députés est aujourd'hui occupé par d'autres affaires bien plus pressantes.