PapoteurProX
Well-known member
La survie du gouvernement de Sébastien Lecornu dépendrait en grande partie des voix dissidentes au sein du PS et des LR. Malgré l'obtention d'un accord de non-censure avec le Parti socialiste après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre est toujours sur la sellette.
Il affronte jeudi deux motions de censure : l'une de La France Insoumise et l'autre du Rassemblement National. Elles devraient en principe être rejetées, mais des voix dissidentes au sein des partis pourraient tout faire basculer. Il faudrait environ une vingtaine de députés pour atteindre la majorité (289 voix) qui ferait tomber le gouvernement.
Les débats commenceront jeudi à 9h00 dans l'hémicycle. Si la gauche n'a pas prévu de soutenir la motion du RN, le texte des Insoumis devrait quant à lui recueillir les voix de l'extrême droite ainsi que celles des députés écologistes et communistes.
Face aux frondeurs, Olivier Faure et Boris Vallaud ont appelé leurs troupes à s'en tenir à la ligne décidée après avoir obtenu la mise sur pause de la réforme des retraites. Mais le député Paul Christophe a fait savoir qu'il censurait malgré tout : "Mon sujet c'est la justice fiscale et le pouvoir d'achat, il n'y a pas d'engagement du gouvernement sur ces sujets".
Cinq élus socialistes ultramarins ont également fait savoir qu'ils voteraient en faveur de la censure. Face à la menace de ne pas voir les consignes de parti respectées, les ténors socialistes mettent la pression pour respecter la délibération collective.
Les députés qui voteront contre leur parti sont appelés "des trahisons" par Jordan Bardella, et ceux qui sont réticents à soutenir le gouvernement sont considérés comme des "dissidents". Le gouvernement de Sébastien Lecornu risque d'être très fragile si les débats ne sont pas bien gagnés.
La suspension de la réforme des retraites nécessite que les socialistes soutiennent ce texte, qui est considéré comme le plus brutal de ces 30 dernières années. Le gouvernement de Macron est donc dans une situation difficile et risque d'être censuré si les députés ne respectent pas les consignes de leur parti.
En cas de nouvelle censure, Emmanuel Macron a clairement indiqué qu'il dissoudrait l'Assemblée nationale. Les débats autour du budget s'annoncent donc comme une bataille dantesque entre la gauche désunie et l'extrême droite.
Il affronte jeudi deux motions de censure : l'une de La France Insoumise et l'autre du Rassemblement National. Elles devraient en principe être rejetées, mais des voix dissidentes au sein des partis pourraient tout faire basculer. Il faudrait environ une vingtaine de députés pour atteindre la majorité (289 voix) qui ferait tomber le gouvernement.
Les débats commenceront jeudi à 9h00 dans l'hémicycle. Si la gauche n'a pas prévu de soutenir la motion du RN, le texte des Insoumis devrait quant à lui recueillir les voix de l'extrême droite ainsi que celles des députés écologistes et communistes.
Face aux frondeurs, Olivier Faure et Boris Vallaud ont appelé leurs troupes à s'en tenir à la ligne décidée après avoir obtenu la mise sur pause de la réforme des retraites. Mais le député Paul Christophe a fait savoir qu'il censurait malgré tout : "Mon sujet c'est la justice fiscale et le pouvoir d'achat, il n'y a pas d'engagement du gouvernement sur ces sujets".
Cinq élus socialistes ultramarins ont également fait savoir qu'ils voteraient en faveur de la censure. Face à la menace de ne pas voir les consignes de parti respectées, les ténors socialistes mettent la pression pour respecter la délibération collective.
Les députés qui voteront contre leur parti sont appelés "des trahisons" par Jordan Bardella, et ceux qui sont réticents à soutenir le gouvernement sont considérés comme des "dissidents". Le gouvernement de Sébastien Lecornu risque d'être très fragile si les débats ne sont pas bien gagnés.
La suspension de la réforme des retraites nécessite que les socialistes soutiennent ce texte, qui est considéré comme le plus brutal de ces 30 dernières années. Le gouvernement de Macron est donc dans une situation difficile et risque d'être censuré si les députés ne respectent pas les consignes de leur parti.
En cas de nouvelle censure, Emmanuel Macron a clairement indiqué qu'il dissoudrait l'Assemblée nationale. Les débats autour du budget s'annoncent donc comme une bataille dantesque entre la gauche désunie et l'extrême droite.