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Les restrictions sur le programme nucléaire iranien sont mortes, mais le débat n'est pas clos.
L'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances a expiré samedi, mettant fin aux restrictions placées sur son programme atomique. Cet accord, qui avait été adopté par la République islamique, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, la Russie et la Chine, visait à encadrer les activités nucléaires de Téhéran en échange de la levée des sanctions de l'ONU.
La République islamique s'est toutefois affirmée ne plus être tenue par ces "restrictions", qui plafonnaient l'enrichissement d'uranium à 3,67% et prévisaient une stricte supervision de ses activités nucléaires par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les trois pays européens, France, Allemagne et Royaume-Uni, soutenus par les États-Unis, ont réactivé il y a un mois le "snap back", qui permet le retour de toutes les sanctions suspendues il y a dix ans.
L'accord sur le nucléaire avait été adopté pour une période de dix ans, à compter de son entérinement par l'ONU, via la résolution 2231. La date d'expiration de cet accord était fixée au 18 octobre 2025. Mais les trois pays européens et les États-Unis ont réagi en levant ces sanctions, ce qui rendait caduc le accord.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que la résolution du Conseil de sécurité était désormais caduque, et que Téhéran comptait sur le soutien de la Russie et de la Chine pour poursuivre ses activités nucléaires. Les deux pays ont adopté une position identique, refusant de se conformer aux conditions de l'accord.
La situation économique iranienne est tendue, avec une inflation qui dépasse les 50% et une monnaie en chute libre. L'inflation devrait être de plus de 50% l'année prochaine, selon les estimations de la banque mondiale. Sans compter le risque de nouvelles frappes israéliennes et même américaines.
Les États-Unis et Israël ont déjà bombardé des sites nucléaires iraniens, ce qui a exacerbé la tension dans la région. Les négociations entre Téhéran et les pays européens sont alors reprises, mais il est difficile de savoir si l'accord sur le nucléaire peut être rétabli.
L'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances a expiré samedi, mettant fin aux restrictions placées sur son programme atomique. Cet accord, qui avait été adopté par la République islamique, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, la Russie et la Chine, visait à encadrer les activités nucléaires de Téhéran en échange de la levée des sanctions de l'ONU.
La République islamique s'est toutefois affirmée ne plus être tenue par ces "restrictions", qui plafonnaient l'enrichissement d'uranium à 3,67% et prévisaient une stricte supervision de ses activités nucléaires par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les trois pays européens, France, Allemagne et Royaume-Uni, soutenus par les États-Unis, ont réactivé il y a un mois le "snap back", qui permet le retour de toutes les sanctions suspendues il y a dix ans.
L'accord sur le nucléaire avait été adopté pour une période de dix ans, à compter de son entérinement par l'ONU, via la résolution 2231. La date d'expiration de cet accord était fixée au 18 octobre 2025. Mais les trois pays européens et les États-Unis ont réagi en levant ces sanctions, ce qui rendait caduc le accord.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que la résolution du Conseil de sécurité était désormais caduque, et que Téhéran comptait sur le soutien de la Russie et de la Chine pour poursuivre ses activités nucléaires. Les deux pays ont adopté une position identique, refusant de se conformer aux conditions de l'accord.
La situation économique iranienne est tendue, avec une inflation qui dépasse les 50% et une monnaie en chute libre. L'inflation devrait être de plus de 50% l'année prochaine, selon les estimations de la banque mondiale. Sans compter le risque de nouvelles frappes israéliennes et même américaines.
Les États-Unis et Israël ont déjà bombardé des sites nucléaires iraniens, ce qui a exacerbé la tension dans la région. Les négociations entre Téhéran et les pays européens sont alors reprises, mais il est difficile de savoir si l'accord sur le nucléaire peut être rétabli.