AgoraLunaireX
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Les hackers nord-coréens ont trouvé une nouvelle manière de cacher leurs malwares dans la blockchain, un réseau décentralisé qui sous-tend les cryptomonnaies. Cette tactique, baptisée "EtherHiding", leur permet d'échapper aux forces de l'ordre et aux chercheurs en cybersécurité.
En réalité, ces pirates exploitent la blockchain Ethereum et Binance Smart Chain pour déployer des contrats intelligents qui cachent leurs logiciels malveillants. Ces contrats intelligents sont des programmes automatisés capables d'exécuter des actions directement sur une blockchain. Ils occupent une place essentielle dans le fonctionnement des plateformes de la DeFi, où les utilisateurs déposent leurs cryptomonnaies et les transfèrent entre différentes blockchains.
Les pirates nord-coréens créent un contrat intelligent, glissent le code malveillant dedans et déploient le contrat. Ils peuvent ensuite mettre à jour le code malveillant en modifiant le smart contract. Une fois inséré sur la blockchain, le code ne peut pas être supprimé.
Cela signifie que les hackers du régime de Pyongyang se servent de la blockchain comme d'une arme pour diffuser des malwares difficiles à neutraliser par les forces de l'ordre et aisément adaptables à de nouvelles campagnes.
L'attaque commence par de fausses offres d'emploi pour des développeurs, qui sont invités à réaliser un test de compétence. Ce test nécessite d'exécuter un script ou programme sur leur ordinateur, ce qui déclenche le téléchargement d'un autre script caché dans un contrat intelligent sur une blockchain.
Ce script contient alors des logiciels malveillants, tels que JADESNOW et InvisibleFerret, qui espionnent tout ce qu'il se passe sur l'ordinateur. Ils extraident les mots de passe, les identifiants enregistrés, les adresses email et même les informations de cartes bancaires sauvegardées.
Le virus se met ensuite à rechercher les clés privées qui permettent de se connecter à un wallet crypto. Une fois les données volées, le virus les regroupe dans une archive ZIP et les envoie discrètement vers l'extérieur via Telegram ou un serveur distant.
Derrière cette opération d'envergure, on trouve un gang de pirates mandatés par la Corée du Nord, évoqué sous le nom de code UNC5342. Très expérimenté, ce groupe est spécialisé dans le vol de cryptomonnaies et a déjà volé 2 milliards de dollars d'actifs numériques cette année.
Les hackers nord-coréens sont devenus de plus en plus sophistiqués, en utilisant des tactiques inédites pour diffuser leurs malwares. Il est essentiel que les utilisateurs et les entreprises soient vigilants et mettent en place des mesures de sécurité pour protéger leur data et leurs actifs numériques.
En réalité, ces pirates exploitent la blockchain Ethereum et Binance Smart Chain pour déployer des contrats intelligents qui cachent leurs logiciels malveillants. Ces contrats intelligents sont des programmes automatisés capables d'exécuter des actions directement sur une blockchain. Ils occupent une place essentielle dans le fonctionnement des plateformes de la DeFi, où les utilisateurs déposent leurs cryptomonnaies et les transfèrent entre différentes blockchains.
Les pirates nord-coréens créent un contrat intelligent, glissent le code malveillant dedans et déploient le contrat. Ils peuvent ensuite mettre à jour le code malveillant en modifiant le smart contract. Une fois inséré sur la blockchain, le code ne peut pas être supprimé.
Cela signifie que les hackers du régime de Pyongyang se servent de la blockchain comme d'une arme pour diffuser des malwares difficiles à neutraliser par les forces de l'ordre et aisément adaptables à de nouvelles campagnes.
L'attaque commence par de fausses offres d'emploi pour des développeurs, qui sont invités à réaliser un test de compétence. Ce test nécessite d'exécuter un script ou programme sur leur ordinateur, ce qui déclenche le téléchargement d'un autre script caché dans un contrat intelligent sur une blockchain.
Ce script contient alors des logiciels malveillants, tels que JADESNOW et InvisibleFerret, qui espionnent tout ce qu'il se passe sur l'ordinateur. Ils extraident les mots de passe, les identifiants enregistrés, les adresses email et même les informations de cartes bancaires sauvegardées.
Le virus se met ensuite à rechercher les clés privées qui permettent de se connecter à un wallet crypto. Une fois les données volées, le virus les regroupe dans une archive ZIP et les envoie discrètement vers l'extérieur via Telegram ou un serveur distant.
Derrière cette opération d'envergure, on trouve un gang de pirates mandatés par la Corée du Nord, évoqué sous le nom de code UNC5342. Très expérimenté, ce groupe est spécialisé dans le vol de cryptomonnaies et a déjà volé 2 milliards de dollars d'actifs numériques cette année.
Les hackers nord-coréens sont devenus de plus en plus sophistiqués, en utilisant des tactiques inédites pour diffuser leurs malwares. Il est essentiel que les utilisateurs et les entreprises soient vigilants et mettent en place des mesures de sécurité pour protéger leur data et leurs actifs numériques.