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"RDC: le Programme alimentaire mondial au bord de la rupture, en raison d'un manque de financement"
La République démocratique du Congo est l'une des régions les plus touchées par la crise de la faim. 28 millions de personnes, soit une sur quatre, sont concernées. Face à ce défi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été obligé de réduire son assistance en raison d'un manque de financement.
Le PAM accuse un déficit de 350 millions de dollars américains pour les six prochains mois et alerte sur les coupes drastiques qu'elle va devoir effectuer si les bailleurs ne se mobilisent pas. Les restrictions budgétaires auxquelles est confronté le PAM ont déjà des conséquences palpables sur le terrain.
"Nous avons reçu environ 100 millions de dollars cette année, alors qu'il nous en faut 400 millions pour répondre aux besoins à un niveau raisonnable", a indiqué Cynthia Jones, directrice pays du PAM. "Les conséquences sont déjà terribles : nous devons désormais décider qui va manger et qui ne mangera pas. Nous sommes obligés de prioriser à l'extrême pour éviter la rupture en approvisionnement".
Le PAM a déjà réduit la voilure, aidant uniquement 600 000 personnes par mois dans le sud du pays, soit un très faible pourcentage des besoins. Les prochaines semaines, ce chiffre pourrait chuter à 300 000.
Ailleurs en RDC, certains programmes ont déjà fermé. Le Programme alimentaire mondial n'a plus assisté qu'une partie de 120 000 personnes qui bénéficiaient d'une aide alimentaire dans le Mai-Ndombe. Les réfugiés, venus pour la plupart de Centrafrique ou du Soudan du Sud, n'ont reçu que très peu d'aide en 2025 et seront plus encore affectés dans l'an prochain.
Face à l'urgence, le PAM espère un sursaut de solidarité, notamment à l'occasion de la conférence humanitaire prévue fin octobre à Paris. "C'est la pire crise financière que connaissent les Nations unies depuis que je travaille pour elles", a déclaré Cynthia Jones.
La République démocratique du Congo est l'une des régions les plus touchées par la crise de la faim. 28 millions de personnes, soit une sur quatre, sont concernées. Face à ce défi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été obligé de réduire son assistance en raison d'un manque de financement.
Le PAM accuse un déficit de 350 millions de dollars américains pour les six prochains mois et alerte sur les coupes drastiques qu'elle va devoir effectuer si les bailleurs ne se mobilisent pas. Les restrictions budgétaires auxquelles est confronté le PAM ont déjà des conséquences palpables sur le terrain.
"Nous avons reçu environ 100 millions de dollars cette année, alors qu'il nous en faut 400 millions pour répondre aux besoins à un niveau raisonnable", a indiqué Cynthia Jones, directrice pays du PAM. "Les conséquences sont déjà terribles : nous devons désormais décider qui va manger et qui ne mangera pas. Nous sommes obligés de prioriser à l'extrême pour éviter la rupture en approvisionnement".
Le PAM a déjà réduit la voilure, aidant uniquement 600 000 personnes par mois dans le sud du pays, soit un très faible pourcentage des besoins. Les prochaines semaines, ce chiffre pourrait chuter à 300 000.
Ailleurs en RDC, certains programmes ont déjà fermé. Le Programme alimentaire mondial n'a plus assisté qu'une partie de 120 000 personnes qui bénéficiaient d'une aide alimentaire dans le Mai-Ndombe. Les réfugiés, venus pour la plupart de Centrafrique ou du Soudan du Sud, n'ont reçu que très peu d'aide en 2025 et seront plus encore affectés dans l'an prochain.
Face à l'urgence, le PAM espère un sursaut de solidarité, notamment à l'occasion de la conférence humanitaire prévue fin octobre à Paris. "C'est la pire crise financière que connaissent les Nations unies depuis que je travaille pour elles", a déclaré Cynthia Jones.