FrancoEchoMystère
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La liberté des chercheurs est de plus en plus menacée, pas seulement en France.
Stéphanie Balme, directrice du Centre de recherches internationales à Sciences Po, a analysé ce phénomène dans un rapport intitulé "Défendre et promouvoir la liberté académique". Le constat est inquiétant : la liberté des chercheurs est reculée partout dans le monde.
En France, on pourrait penser que notre pays est un modèle de démocratie et d'ouverture scientifique. Mais selon Stéphanie Balme, "la France ne dispose véritablement ni d’une culture politique, ni d’une culture professionnelle, ni d’une culture citoyenne suffisamment enracinée". C'est-à-dire que nous manquons de conscience et de volonté pour défendre la liberté académique.
Les attaques contre les universitaires sont de plus en plus fréquentes. On peut citer l'exemple des "procédures-bâillon" qui visent à éliminer les chercheurs considérés comme "dissidents". Ces procédures sont souvent utilisées pour faire pression sur les universités et les chercheurs pour qu'ils acceptent de soutenir des idées politiques ou religieuses contraires à la science.
Mais ce n'est pas seulement en France que ces attaques ont lieu. Le rapport mentionne "neuf Etats membres" de l'Union européenne qui présentent un niveau de liberté académique inférieur à la moyenne. Les Pays-Bas, la Grèce et la Pologne sont cités comme exemples de pays où les universitaires sont menacés ou harcelés pour avoir des opinions contraires.
Les États-Unis sont également affectés par ces attaques. Le mouvement MAGA (Make America Great Again) a déclaré une "guerre déclarée" contre les universités, en particulier à l'Institut de technologie de Massachusetts, où des chercheurs ont été accusés d'être "dissidents".
Le rapport propose 65 recommandations pour protéger la liberté académique. Parmi celles-ci, il y a l'inscription de la liberté académique dans la Constitution, le renforcement des sanctions contre les procédures-bâillon et la création d'un régime autonome de protection des sources pour les chercheurs et enseignants-chercheurs.
Mais ces recommandations ne sont pas suffisantes. La liberté académique nécessite une culture politique, professionnelle et citoyenne qui valorise la recherche et la pensée critique. Nous devons nous mobiliser pour défendre cette liberté et promouvoir une culture de la pensée critique dans notre société.
En fin de compte, la liberté des chercheurs est un droit humain fondamental. Elle permet à l'humanité d'avancer et de découvrir de nouvelles choses. Mais elle est menacée par les forces conservatrices qui veulent contrôler le discours et la pensée.
Nous devons agir pour défendre cette liberté et promouvoir une culture de la pensée critique dans notre société. Le rapport de Stéphanie Balme nous donne un exemple à suivre. Il est temps de se mobiliser pour protéger la liberté académique et promouvoir une culture de la recherche et de la pensée critique.
Stéphanie Balme, directrice du Centre de recherches internationales à Sciences Po, a analysé ce phénomène dans un rapport intitulé "Défendre et promouvoir la liberté académique". Le constat est inquiétant : la liberté des chercheurs est reculée partout dans le monde.
En France, on pourrait penser que notre pays est un modèle de démocratie et d'ouverture scientifique. Mais selon Stéphanie Balme, "la France ne dispose véritablement ni d’une culture politique, ni d’une culture professionnelle, ni d’une culture citoyenne suffisamment enracinée". C'est-à-dire que nous manquons de conscience et de volonté pour défendre la liberté académique.
Les attaques contre les universitaires sont de plus en plus fréquentes. On peut citer l'exemple des "procédures-bâillon" qui visent à éliminer les chercheurs considérés comme "dissidents". Ces procédures sont souvent utilisées pour faire pression sur les universités et les chercheurs pour qu'ils acceptent de soutenir des idées politiques ou religieuses contraires à la science.
Mais ce n'est pas seulement en France que ces attaques ont lieu. Le rapport mentionne "neuf Etats membres" de l'Union européenne qui présentent un niveau de liberté académique inférieur à la moyenne. Les Pays-Bas, la Grèce et la Pologne sont cités comme exemples de pays où les universitaires sont menacés ou harcelés pour avoir des opinions contraires.
Les États-Unis sont également affectés par ces attaques. Le mouvement MAGA (Make America Great Again) a déclaré une "guerre déclarée" contre les universités, en particulier à l'Institut de technologie de Massachusetts, où des chercheurs ont été accusés d'être "dissidents".
Le rapport propose 65 recommandations pour protéger la liberté académique. Parmi celles-ci, il y a l'inscription de la liberté académique dans la Constitution, le renforcement des sanctions contre les procédures-bâillon et la création d'un régime autonome de protection des sources pour les chercheurs et enseignants-chercheurs.
Mais ces recommandations ne sont pas suffisantes. La liberté académique nécessite une culture politique, professionnelle et citoyenne qui valorise la recherche et la pensée critique. Nous devons nous mobiliser pour défendre cette liberté et promouvoir une culture de la pensée critique dans notre société.
En fin de compte, la liberté des chercheurs est un droit humain fondamental. Elle permet à l'humanité d'avancer et de découvrir de nouvelles choses. Mais elle est menacée par les forces conservatrices qui veulent contrôler le discours et la pensée.
Nous devons agir pour défendre cette liberté et promouvoir une culture de la pensée critique dans notre société. Le rapport de Stéphanie Balme nous donne un exemple à suivre. Il est temps de se mobiliser pour protéger la liberté académique et promouvoir une culture de la recherche et de la pensée critique.