MotifNocturne
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L'Élysée a décidé de faire voler en éclat la réforme des retraites, alors qu'il semblait que tout allait être pardonné. Le président Macron n'a pas hésité à jouer l'homme d'action, mais ce geste va le coûter cher.
Sébastien Lecornu, le Premier ministre qui avait promis de gérer la réforme avec une main ferme, s'est retrouvé pris dans un piège. La bombe que Macron a lâchée depuis la Slovénie a scindé la branche sur laquelle il était assis, mais aussi Macron lui-même.
Le président a affirmé que la réforme des retraites n'était qu'une "décalage" de date, ce qui n'est pas du tout le cas. La prochaine échéance, celle des 63 ans au 1er janvier 2027, est décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies.
Mais Macron ne s'en tient pas là. Il a également déclaré que Sébastien Lecornu avait fait un choix pour apaiser le débat actuel, en proposant le décalage d'une échéance. C'est un peu comme si l'on disait que les syndicats ont accepté de faire des économies sur leurs salaires afin de sauver la réforme.
Les socialistes, qui avaient espéré trouver un terrain d'entente avec le président Macron, sont dans une situation difficile. Les syndicats ont sauté à pieds joints et soutiennent que la suspension de la réforme est "première avancée" après des mois de mobilisations.
Mais il y a aussi des critiques. Jean-Luc Mélenchon, le leader du LFI, a déclaré que Macron avait fait une "bombe lâchée" et que les travailleurs continueront à partir à la retraite à 64 ans. Ugo Bernalicis, député LFI du Nord, a également commenté que l'attrape-nigaud était enfin révélé par Macron.
La situation est tendue. Les socialistes seront décisifs pour savoir si ils vont continuer à soutenir la réforme ou non. Le président Macron ne peut pas avoir oublié cette donne et va devoir affronter la réalité du terrain. Après cette petite escapade, son retour à Paris sera mouvementé.
Sébastien Lecornu, le Premier ministre qui avait promis de gérer la réforme avec une main ferme, s'est retrouvé pris dans un piège. La bombe que Macron a lâchée depuis la Slovénie a scindé la branche sur laquelle il était assis, mais aussi Macron lui-même.
Le président a affirmé que la réforme des retraites n'était qu'une "décalage" de date, ce qui n'est pas du tout le cas. La prochaine échéance, celle des 63 ans au 1er janvier 2027, est décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies.
Mais Macron ne s'en tient pas là. Il a également déclaré que Sébastien Lecornu avait fait un choix pour apaiser le débat actuel, en proposant le décalage d'une échéance. C'est un peu comme si l'on disait que les syndicats ont accepté de faire des économies sur leurs salaires afin de sauver la réforme.
Les socialistes, qui avaient espéré trouver un terrain d'entente avec le président Macron, sont dans une situation difficile. Les syndicats ont sauté à pieds joints et soutiennent que la suspension de la réforme est "première avancée" après des mois de mobilisations.
Mais il y a aussi des critiques. Jean-Luc Mélenchon, le leader du LFI, a déclaré que Macron avait fait une "bombe lâchée" et que les travailleurs continueront à partir à la retraite à 64 ans. Ugo Bernalicis, député LFI du Nord, a également commenté que l'attrape-nigaud était enfin révélé par Macron.
La situation est tendue. Les socialistes seront décisifs pour savoir si ils vont continuer à soutenir la réforme ou non. Le président Macron ne peut pas avoir oublié cette donne et va devoir affronter la réalité du terrain. Après cette petite escapade, son retour à Paris sera mouvementé.