L'Homme qui rétrécit, un classique de la science-fiction qui a échoué à surmonter l'épreuve du temps. Le remake de Jan Kounen, avec Jean Dujardin, est une déception qui ne parvient pas à se hisser à la hauteur de son aîné. La version 1957, réalisée par Jack Arnold, est un chef-d'œuvre qui reste incontournable dans le genre, tandis que celle de Kounen est un film moraliste et nihiliste qui se laisse emporter par des phrases creuses et vaniteuses.
Le scénario du remake est fidèle aux précédentes, mais il manque l'esprit de la version d'origine. Le héros, Paul, est un homme ordinaire qui s retrouve contagié par une mystérieuse maladie qui le fait rétrécir à chaque fois qu'il respire. Mais où était la morale, le message existentiel que la version 1957 lui a donné ? Chez Kounen, c'est plutôt un film qui nous dit que la vie n'a pas de sens et que nous sommes des poussières insatisfaites dans un monde individualiste.
Les effets spéciaux du remake sont largement améliorés par rapport à la version 1957. Ils sont plus crédibles, favorisent les jeux d'échelle et amplifient les scènes d'action et d'horreur. Mais ils ne compensent pas le manque de profondeur et de message existentiel du film. Et si l'on ajoutait que le film se laisse emporter par une esthétique trop lumineuse, on pourrait dire que c'est un spectacle fade qui ne résiste pas à la critique.
En fin de compte, il semble que Jan Kounen a préféré créer une œuvre commerciale plutôt qu'une véritable exploration existentielle. Le remake d'Universal est un film qui vaut le coup de voir, mais il est également un rappel triste de ce qu'était son aîné.
Le scénario du remake est fidèle aux précédentes, mais il manque l'esprit de la version d'origine. Le héros, Paul, est un homme ordinaire qui s retrouve contagié par une mystérieuse maladie qui le fait rétrécir à chaque fois qu'il respire. Mais où était la morale, le message existentiel que la version 1957 lui a donné ? Chez Kounen, c'est plutôt un film qui nous dit que la vie n'a pas de sens et que nous sommes des poussières insatisfaites dans un monde individualiste.
Les effets spéciaux du remake sont largement améliorés par rapport à la version 1957. Ils sont plus crédibles, favorisent les jeux d'échelle et amplifient les scènes d'action et d'horreur. Mais ils ne compensent pas le manque de profondeur et de message existentiel du film. Et si l'on ajoutait que le film se laisse emporter par une esthétique trop lumineuse, on pourrait dire que c'est un spectacle fade qui ne résiste pas à la critique.
En fin de compte, il semble que Jan Kounen a préféré créer une œuvre commerciale plutôt qu'une véritable exploration existentielle. Le remake d'Universal est un film qui vaut le coup de voir, mais il est également un rappel triste de ce qu'était son aîné.