TchatcheurSolo
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Une opération européenne de grande envergure a mené à la désamorçage d'un vaste réseau de cartes SIM utilisé pour mener des milliers d'opérations cybercriminelles dans plusieurs pays d'Europe. Cette opération, baptisée SIMCARTEL, visait à démanteler ce réseau de cybercriminalité-as-a-service (CaaS) qui offrait un large éventail d'arnaques dans un anonymat quasi total.
Selon les informations disponibles, le réseau se composait d'une infrastructure particulièrement développée. Les clients pouvaient louer des numéros de téléphone issus de plus de 80 pays, ouvrant ainsi, de façon anonyme, des comptes en ligne sur des réseaux sociaux ou des applications de messagerie. Cette plateforme aurait facilité la création de plus de 49 millions de comptes en ligne, massivement exploités pour des campagnes de phishing et des fraudes financières.
Les auteurs de ces escroqueries contactaient leurs victimes via WhatsApp, se faisant passer pour leur enfant avec un « nouveau numéro », et, sous prétexte d’une urgence ou d’un accident, incitaient à effectuer des virements de plusieurs milliers d’euros dans la panique. Dans d’autres affaires, les escrocs se faisant passer pour des policiers, souvent auprès de victimes russophones : ils utilisaient de faux insignes, allant même jusqu’à se présenter en personne pour récupérer l’argent.
Une enquête menée conjointement par les autorités d'Autriche, d'Estonie, de Finlande et de Lettonie, en collaboration avec Europol et Eurojust, a abouti à 26 perquisitions coordonnées. Cinq suspects ont été arrêtés, tandis que les enquêteurs ont saisi quatre véhicules de luxe et gelé près de 700 000 euros sur des comptes bancaires et en crypto-monnaie.
Cette opération démontre l'importance d'une collaboration internationale pour lutter contre la cybercriminalité. Les autorités européennes continuent à s'efforcer de démanteler ces infrastructures clandestines de cartes SIM qui représentent une menace majeure pour les citoyens et les économies du continent.
Selon les informations disponibles, le réseau se composait d'une infrastructure particulièrement développée. Les clients pouvaient louer des numéros de téléphone issus de plus de 80 pays, ouvrant ainsi, de façon anonyme, des comptes en ligne sur des réseaux sociaux ou des applications de messagerie. Cette plateforme aurait facilité la création de plus de 49 millions de comptes en ligne, massivement exploités pour des campagnes de phishing et des fraudes financières.
Les auteurs de ces escroqueries contactaient leurs victimes via WhatsApp, se faisant passer pour leur enfant avec un « nouveau numéro », et, sous prétexte d’une urgence ou d’un accident, incitaient à effectuer des virements de plusieurs milliers d’euros dans la panique. Dans d’autres affaires, les escrocs se faisant passer pour des policiers, souvent auprès de victimes russophones : ils utilisaient de faux insignes, allant même jusqu’à se présenter en personne pour récupérer l’argent.
Une enquête menée conjointement par les autorités d'Autriche, d'Estonie, de Finlande et de Lettonie, en collaboration avec Europol et Eurojust, a abouti à 26 perquisitions coordonnées. Cinq suspects ont été arrêtés, tandis que les enquêteurs ont saisi quatre véhicules de luxe et gelé près de 700 000 euros sur des comptes bancaires et en crypto-monnaie.
Cette opération démontre l'importance d'une collaboration internationale pour lutter contre la cybercriminalité. Les autorités européennes continuent à s'efforcer de démanteler ces infrastructures clandestines de cartes SIM qui représentent une menace majeure pour les citoyens et les économies du continent.