Des milliards d'euros pour les compagnies, mais un coût très cher pour les passagers : la réforme des indemnisations en cas de retards ou d'annulations aériennes qui devrait entrer en vigueur à partir de juin.
Selon le barème proposé par la Commission européenne, les indemnisations varieraient selon le retard et la distance du vol. Les compagnies, cependant, ont déjà dénoncé ce système, qui représente une charge financière excessive pour elles, estimée à 8,1 milliards d'euros.
Les associations de consommateurs, quant à elles, sont opposées à cette réforme. "75% des passagers seraient exclus du droit à indemnisation" si le barème était mis en œuvre, selon le Bureau européen des unions de consommateurs. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, fustige cette proposition : "En mettant la barre de retard à neuf heures au lieu de trois heures pour les vols qui sont de 3 500 kilomètres, le passager perd 600 euros".
Cependant, il semble que certaines voix importantes ont été entendues. Le Comité des Transports et du Tourisme du Parlement européen (TRAN) a prononcé en faveur du maintien des conditions actuelles d'indemnisations. Pourquoi est-ce important ? Parce que cette décision devrait servir de cadre pour les discussions qui vont se tenir entre la Commission européenne et le Conseil.
Il y a cependant une bonne nouvelle pour les passagers : certaines compagnies font tout leur possible pour ne pas indemniser leurs clients. Selon AirHelp, ce sont des milliers d'euros que les consommateurs perdent chaque année en raison de ces pratiques.
Et puis, il y a un chiffre criant : plus de la moitié des demandes éligibles ont été rejetées dans un premier temps sans aucune raison valable. Les conditions météorologiques sont invoquées pour rejetées les 75% des demandes. Il est donc important de préserver et de renforcer les droits des consommateurs en matière d'indemnisations aériennes.
Selon le barème proposé par la Commission européenne, les indemnisations varieraient selon le retard et la distance du vol. Les compagnies, cependant, ont déjà dénoncé ce système, qui représente une charge financière excessive pour elles, estimée à 8,1 milliards d'euros.
Les associations de consommateurs, quant à elles, sont opposées à cette réforme. "75% des passagers seraient exclus du droit à indemnisation" si le barème était mis en œuvre, selon le Bureau européen des unions de consommateurs. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC-Que Choisir, fustige cette proposition : "En mettant la barre de retard à neuf heures au lieu de trois heures pour les vols qui sont de 3 500 kilomètres, le passager perd 600 euros".
Cependant, il semble que certaines voix importantes ont été entendues. Le Comité des Transports et du Tourisme du Parlement européen (TRAN) a prononcé en faveur du maintien des conditions actuelles d'indemnisations. Pourquoi est-ce important ? Parce que cette décision devrait servir de cadre pour les discussions qui vont se tenir entre la Commission européenne et le Conseil.
Il y a cependant une bonne nouvelle pour les passagers : certaines compagnies font tout leur possible pour ne pas indemniser leurs clients. Selon AirHelp, ce sont des milliers d'euros que les consommateurs perdent chaque année en raison de ces pratiques.
Et puis, il y a un chiffre criant : plus de la moitié des demandes éligibles ont été rejetées dans un premier temps sans aucune raison valable. Les conditions météorologiques sont invoquées pour rejetées les 75% des demandes. Il est donc important de préserver et de renforcer les droits des consommateurs en matière d'indemnisations aériennes.