La mode a connu une révolution inattendue : le marché s'est ouvert à la masse, mais à quels coûts environnementaux ? La surproduction phénoménale est une conséquence de cette démocratisation. Des marques qui ne produiraient que pour un public aisné sont maintenant obligées de répondre aux besoins d'une clientèle plus large. Le résultat : les vêtements sont produits à grande échelle, mais souvent pas portés.
La notion de "vêtement" est devenue floue. Comment peut-on faire du textile qu'on a acheté deux années auparavant ? Les conceptions ne sont pas conçues pour être recyclées. Le vêtement est pensé pour être jeté, sans réflexion ni évaluation environnementale. C'est un problème de production et de consommation qui se croise.
Les chiffres sont alarmants : seulement 15 % des vêtements produits sont recyclés, tandis que d'autres estimations parlent de 3 %. Le recyclage est souvent utilisé pour faire du isolant, pas pour réutiliser les tissus. C'est une forme de production qui ne correspond pas aux attentes environnementales.
Les marques surproduisent en partie parce qu'elles se soucient trop des besoins des consommateurs. Pour satisfaire le public, il faut avoir toutes les tailles et les couleurs en stock. C'est une logique de production qui ne prend pas en compte la durée de vie du vêtement. Le résultat est que des milliers de tissus sont produits sans être portés.
Le système est déséquilibré, à la fois dans son approvisionnement et dans son consommation. Il est étonnant qu'on ne soit pas encore à l'abordage avec une réflexion plus profonde sur le mode de consommation.
La notion de "vêtement" est devenue floue. Comment peut-on faire du textile qu'on a acheté deux années auparavant ? Les conceptions ne sont pas conçues pour être recyclées. Le vêtement est pensé pour être jeté, sans réflexion ni évaluation environnementale. C'est un problème de production et de consommation qui se croise.
Les chiffres sont alarmants : seulement 15 % des vêtements produits sont recyclés, tandis que d'autres estimations parlent de 3 %. Le recyclage est souvent utilisé pour faire du isolant, pas pour réutiliser les tissus. C'est une forme de production qui ne correspond pas aux attentes environnementales.
Les marques surproduisent en partie parce qu'elles se soucient trop des besoins des consommateurs. Pour satisfaire le public, il faut avoir toutes les tailles et les couleurs en stock. C'est une logique de production qui ne prend pas en compte la durée de vie du vêtement. Le résultat est que des milliers de tissus sont produits sans être portés.
Le système est déséquilibré, à la fois dans son approvisionnement et dans son consommation. Il est étonnant qu'on ne soit pas encore à l'abordage avec une réflexion plus profonde sur le mode de consommation.