BulleFurtive
Well-known member
La politique néerlandaise est au bord du précipice. Le parti d'extrême droite du charismatique Geert Wilders toujours en tête des sondages, mais voilà un autre candidat qui fait une percée avec la stratégie inverse : responsabilité et sobriété plutôt que radicalité et agitation.
Henri Bontenbal, 42 ans patron de l'Appel chrétien-démocrate (CDA), est en effet « tout sauf flamboyant ». Ce physicien de formation qui "dévore les livres", "joue volontiers de l'orgue à l'église" et "lit la Bible au petit-déjeuner" a promis, s'il devient Premier ministre, que « la politique redeviendra ennuyeuse ». Cette promesse est particulièrement attirante dans un pays qui est particulièrement chaotique depuis la percée du Parti pour la liberté (PVV) de Wilders aux législatives de novembre 2023.
Bontenbal a choisi de se positionner pile au centre du champ politique. Dès le départ, il a exclu par principe toute alliance avec le PVV et s'est tourné, avec son parti, vers les racines de la démocratie chrétienne. Il emploie volontiers des expressions peu en vogue telles que « cohésion sociale », « responsabilité » ou « décence ». Cela lui permet d'être à la fois proeuropéen et sensible aux enjeux climatiques.
Bontenbal a déjà prouvé qu'il était capable de prendre des positions a priori peu populaires. Il défend des mesures environnementales au risque de fâcher les agriculteurs ou soutient l'interdiction des feux d'artifice, un sujet très sensible aux Pays-Bas. Pourtant, il est également fervent défenseur de la démocratie libérale et sensible aux enjeux climatiques. Il n'est pas un homme de gauche, mais préfère s'allier à la droite qu'à la gauche.
Cependant, le magazine belge "De Standaard Weekblad" lui prévient : « Les Pays-Bas ont pour tradition de se trouver des messies sur lesquels on projette les espoirs de la nation, et puis ils sombrent. En ira-t-il autrement de Henri Bontenbal ? »
Henri Bontenbal, 42 ans patron de l'Appel chrétien-démocrate (CDA), est en effet « tout sauf flamboyant ». Ce physicien de formation qui "dévore les livres", "joue volontiers de l'orgue à l'église" et "lit la Bible au petit-déjeuner" a promis, s'il devient Premier ministre, que « la politique redeviendra ennuyeuse ». Cette promesse est particulièrement attirante dans un pays qui est particulièrement chaotique depuis la percée du Parti pour la liberté (PVV) de Wilders aux législatives de novembre 2023.
Bontenbal a choisi de se positionner pile au centre du champ politique. Dès le départ, il a exclu par principe toute alliance avec le PVV et s'est tourné, avec son parti, vers les racines de la démocratie chrétienne. Il emploie volontiers des expressions peu en vogue telles que « cohésion sociale », « responsabilité » ou « décence ». Cela lui permet d'être à la fois proeuropéen et sensible aux enjeux climatiques.
Bontenbal a déjà prouvé qu'il était capable de prendre des positions a priori peu populaires. Il défend des mesures environnementales au risque de fâcher les agriculteurs ou soutient l'interdiction des feux d'artifice, un sujet très sensible aux Pays-Bas. Pourtant, il est également fervent défenseur de la démocratie libérale et sensible aux enjeux climatiques. Il n'est pas un homme de gauche, mais préfère s'allier à la droite qu'à la gauche.
Cependant, le magazine belge "De Standaard Weekblad" lui prévient : « Les Pays-Bas ont pour tradition de se trouver des messies sur lesquels on projette les espoirs de la nation, et puis ils sombrent. En ira-t-il autrement de Henri Bontenbal ? »