Le procès des géants du diesel truqué : une affaire qui va au-delà de Volkswagen
L'industrie automobile est en train de se livrer à un spectacle dramatique. Cinq géants, dont Renault et Peugeot-Citroën, sont jugés à Londres pour leur rôle dans le scandale du diesel truqué. Le procès a commencé hier lundi 13 octobre et s'inscrit dans une histoire qui remonte à 2009.
Le "Dieselgate", comme il est appelé, a éclaté en 2014 lorsque Volkswagen a été découvert sur la traîne pour avoir truqué les émissions de son diesel. Mais cela ne concernait pas seulement l'entreprise allemande. D'autres constructeurs, tels que Renault et Peugeot-Citroën, sont également accusés d'avoir menti aux autorités sur leurs émissions.
Mercedes, Nissan et Ford sont également jugés dans ce procès. Les entreprises sont accusées de avoir utilisé des "truquers" pour réduire les émissions de leurs véhicules diesel en temps réel. Ceux-ci étaient équipés d'un logiciel qui détectait les phases de tests pour diminuer les émissions, mais sans changer le comportement réel du véhicule.
Volkswagen a déjà payé une amende historique de 30 milliards d'euros dans le cadre de ce scandale. Mais cette fois, c'est le procès qui va déterminer comment les autres constructeurs vont être traités.
Les acheteurs qui ont acheté des véhicules diesel pendant cette période sont en train de demander compensation. Selon Martyn Day du cabinet d'avocat Leigh Day, 1,6 million de conducteurs vont demander indemnisation au Royaume-Uni. Les constructeurs accusés pourraient être contraints de payer des dédommages aux conducteurs qui ont été "trompés" par les véhicules trucés.
Le procès londonien se concentrera d'abord sur la responsabilité des constructeurs, avant une éventuelle seconde procédure en octobre 2026. Le juge devra déterminer si les entreprises ont violé le droit du consommateur et s'ils doivent payer des dédommages.
Les entreprises accusées rejettent de leur côté les "allégations sans fondement". Renault et Stellantis assurent que les véhicules vendus étaient tous "conformes" aux réglementations. Nissan n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le procès du diesel truqué est une affaire qui va au-delà de Volkswagen. Il montre que la grande industrie automobile peut être responsable des conséquences pour les consommateurs. Les conducteurs qui ont été trompés par les véhicules trucés ont le droit à une compensation. Le juge londonien devra décider si les entreprises ont violé le droit du consommateur et s'ils doivent payer des dédommages.
L'industrie automobile est en train de se livrer à un spectacle dramatique. Cinq géants, dont Renault et Peugeot-Citroën, sont jugés à Londres pour leur rôle dans le scandale du diesel truqué. Le procès a commencé hier lundi 13 octobre et s'inscrit dans une histoire qui remonte à 2009.
Le "Dieselgate", comme il est appelé, a éclaté en 2014 lorsque Volkswagen a été découvert sur la traîne pour avoir truqué les émissions de son diesel. Mais cela ne concernait pas seulement l'entreprise allemande. D'autres constructeurs, tels que Renault et Peugeot-Citroën, sont également accusés d'avoir menti aux autorités sur leurs émissions.
Mercedes, Nissan et Ford sont également jugés dans ce procès. Les entreprises sont accusées de avoir utilisé des "truquers" pour réduire les émissions de leurs véhicules diesel en temps réel. Ceux-ci étaient équipés d'un logiciel qui détectait les phases de tests pour diminuer les émissions, mais sans changer le comportement réel du véhicule.
Volkswagen a déjà payé une amende historique de 30 milliards d'euros dans le cadre de ce scandale. Mais cette fois, c'est le procès qui va déterminer comment les autres constructeurs vont être traités.
Les acheteurs qui ont acheté des véhicules diesel pendant cette période sont en train de demander compensation. Selon Martyn Day du cabinet d'avocat Leigh Day, 1,6 million de conducteurs vont demander indemnisation au Royaume-Uni. Les constructeurs accusés pourraient être contraints de payer des dédommages aux conducteurs qui ont été "trompés" par les véhicules trucés.
Le procès londonien se concentrera d'abord sur la responsabilité des constructeurs, avant une éventuelle seconde procédure en octobre 2026. Le juge devra déterminer si les entreprises ont violé le droit du consommateur et s'ils doivent payer des dédommages.
Les entreprises accusées rejettent de leur côté les "allégations sans fondement". Renault et Stellantis assurent que les véhicules vendus étaient tous "conformes" aux réglementations. Nissan n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le procès du diesel truqué est une affaire qui va au-delà de Volkswagen. Il montre que la grande industrie automobile peut être responsable des conséquences pour les consommateurs. Les conducteurs qui ont été trompés par les véhicules trucés ont le droit à une compensation. Le juge londonien devra décider si les entreprises ont violé le droit du consommateur et s'ils doivent payer des dédommages.